Le food porn, oui, mais encore ?

Tirant son origine des Etats-Unis, ce concept New Generation est LA star du moment !

En 2015, photographier son assiette, son café, son take-away devient le rite 2.0 ultra-sacré des sorties entre amis, des rendez-vous amoureux,des partys, des séjours touristiques mais également des rendez-vous d'affaire. Dévorant la toile, le concept retrouve notamment parmi ses plus fidèles addict' la top britannique Cara Delevingne et son amour incontestable du bacon. Publiant en moyenne une photo de ses junk-food toutes les 3 semaines via les médias sociaux la it-girl s'est ainsi imposée et fait mordre l'hameçon au public, détenant aujourd'hui pas moins de 24,5m de followers sur Instagram.

On l'a compris, le food porn est traducteur et créateur des tendances. Mais au-delà encore, le food porn renaît traducteur de conscience.

Sarah Bahbah, photographe australienne, nous livre l'authenticité du concept grâce à des clichés plus vrais que nature. On observe dans sa série SEX and TAKEOUT 2015 une farandole de délices mise en scène via le corps humain.

Revisitant à la fois les fantasmes masculins les plus populaires, et la simplicité grande et brute de la vie féminine, la brillante photographe nous propulse au rang d'acteurs-spectateurs dans des instants de vie continuels.

Oui, au travers d' une humanité primitive bâtie d'amour, de soif et de paresse, Sarah doggy-bag les clichés issus d'une généralité des styles.

Astucieuse, elle rend justice à une réalité oubliée: le simple quotidien d'hommes et de femmes.

Bien loin des clichés dessinant l'image de l'archétype FoodPorn2015,Sarah Bahbah offre un supplément d'âme à la gourmandise, et crée à elle seule un nouveau concept: l'instant FOOD PORN.

Article écrit et publié le 30 Décembre 2015 par Daniella Rakotoarivony

Sarah Bahbah offre une intimité au Food Porn

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